Les élections du 20 juillet ont vu le parti Sanseitō, classé à l’extrême droite, passer de 1 à 14 sièges à la Chambre haute. Ce succès, bien que limité en sièges, traduit la crispation identitaire qui monte dans le pays.
Une société sous tension
Le discours de ce parti, centré sur la fierté ethnique, la méfiance envers l’immigration et la glorification du passé impérial, séduit une partie de la jeunesse masculine. Il s’inscrit dans un climat de défiance vis-à-vis de la Chine communiste, perçue comme une menace existentielle.
Le Parti libéral-démocrate (PLD), affaibli par des scandales et la hausse des prix, a perdu sa majorité parlementaire. Cette recomposition ouvre la voie à un Parlement plus pluraliste en apparence, mais aussi plus perméable aux discours nationalistes. Tous les partis restent attachés à la protection sociale, mais les clivages se durcissent sur les questions de défense et de souveraineté.
Un nationalisme utile à Washington
Quelques jours après les élections, le Japon a signé un accord commercial…