Contre cette politique violente, les pays sanctionnés s’organisent dans un monde de plus en plus multipolaire, et notamment la Chine qui préfère promouvoir la coopération au protectionnisme.
La nouvelle politique « destructrice » des États-Unis
Les cours du pétrole, déjà sous pression en raison des droits de douane annoncés par Donald Trump, ont accentué leur chute vendredi avec un plongeon de plus de 5 %, après que la Chine a riposté en imposant des taxes de 34 % sur les produits américains, alimentant les craintes d’une escalade commerciale mondiale. Trump a affirmé sur sa plateforme numérique personnelle Truth Social qu’il ne « changera jamais de politique ».
L’universitaire et économiste américain, Jeffrey Sachs et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies António Guterres, a déclaré que la dernière politique de Washington est « destructrice pour les États-Unis et perturbatrice pour le monde entier ».
Sur le même sujet

La Chine refuse le jeu états-unien
Par un communiqué, la Commission des tarifs du Conseil d’État chinois a condamné la « pratique des États-Unis [qui] n’est pas alignée avec les règles du commerce international, [qui] endommage sérieusement les droits et les intérêts légitimes de la Chine, et [qui] représente une pratique de pression unilatérale caractérisée ». En parallèle, le ministère chinois du Commerce a dévoilé des restrictions à l’exportation pour sept métaux stratégiques, parmi lesquels le gadolinium (utilisé dans les appareils d’IRM) et l’yttrium (essentiel à l’industrie électronique et énergétique), renforçant ainsi son bras de fer économique.
Dans le même temps, les chinois ont annoncé avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les droits de douane imposés par les États-Unis sur ses exportations. La Chine refuse donc la partie de poker américain. Le pays de l’oncle Sam n’est plus le gendarme du monde et n’est plus en situation de le redevenir.