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Avec l’OCS

L’Inde et la Chine s’entendent pour apaiser leurs relations frontalières

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Mise à jour le 5 septembre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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Chine Inde BRICS OCS

Lors du 24e cycle de négociations frontalières à New Delhi, l’Inde et la Chine ont réaffirmé leur volonté de maintenir la paix le long de leur frontière commune. Portés par les mécanismes de dialogue de l’Organisation de coopération de Shanghai, les deux géants asiatiques cherchent à tourner la page des tensions de 2020 et à bâtir une relation plus stable.

Depuis le sommet des BRICS de 2024 à Kazan, où Narendra Modi et Xi Jinping ont échangé en marge des discussions officielles, les relations entre New Delhi et Pékin ont connu une embellie. Cette dynamique s’est traduite par des gestes concrets : retrait militaire progressif dans les zones de tension, reprise des visas touristiques et autorisation pour les pèlerins indiens de visiter les sites sacrés du mont Kailash et du lac Manasarovar.

Un dialogue structuré sous l’égide de l’OCS

Le 19 août, à New Delhi, les représentants spéciaux de l’Inde et de la Chine, Ajit Doval et Wang Yi, ont ouvert un nouveau cycle de discussions frontalières dans un climat apaisé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques soutenus par l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dont les deux pays sont membres. L’OCS, plateforme régionale de sécurité et de coopération, joue un rôle discret mais essentiel dans la facilitation du dialogue bilatéral.

Malgré les avancées, l’Inde reste prudente. Le ministre des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a rappelé que toute normalisation complète des relations dépend de la stabilité à la frontière. Les vols directs de passagers, suspendus depuis la pandémie, ne reprendront que lorsque la paix sera durablement rétablie.

À lire aussi : Qingdao, laboratoire d’un nouvel équilibre mondial

Récemment, c’est le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, qui avait rencontré son homologue chinois Dong Jun à Qingdao. Il a plaidé pour une solution globale et durable au différend frontalier, insistant sur la nécessité d’un « plan structuré et d’un renforcement de la confiance mutuelle ». Pékin, de son côté, s’est dit « satisfait de la stabilité observée » et a exprimé sa volonté de « gérer les questions frontalières avec responsabilité ».

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