L’Arménie n’est pas un simple petit État coincé entre empires. Elle est au cœur d’un affrontement géopolitique entre deux visions du monde.
L’Arménie, cible du chaos ou pont de l’Eurasie ?
D’un côté, celle d’une Eurasie multipolaire, structurée autour de coopérations régionales, du respect des souverainetés et de corridors économiques comme l’axe Nord-Sud. De l’autre, une stratégie du chaos délibérément entretenue par certaines puissances extérieures, pour empêcher l’émergence d’un bloc autonome entre l’Europe, la Russie, l’Iran et l’Asie.
Ce chaos prend la forme d’une instabilité entretenue : conflit en Ukraine, pressions militaires sur la Syrie, tension permanente dans le Caucase. Erevan, en première ligne, est fragilisé par les offensives azéries soutenues par la Turquie et Israël.
L’objectif ? Casser toute dynamique régionale stable en forçant un corridor sous domination turco-israélienne à travers le Syunik, autour du détroit de Zangezur.