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Kirill Skorobogatko/shutterstock
Zangezour

43 kilomètres qui pourraient déclencher une guerre… ou réinventer l’Eurasie

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Mise à jour le 30 juillet 2025
Temps de lecture : 5 minutes

Mots -clé

États-Unis OTAN Turquie Azerbaïdjan Eurasie

Alors que l’attention mondiale reste focalisée sur l’Ukraine et le Moyen-Orient, un projet de corridor long d’à peine 43 kilomètres, traversant la province arménienne du Syunik, concentre des tensions capables de bouleverser la carte géopolitique du Caucase — et au-delà.

Ce tronçon relierait l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan, en contournant l’Arménie par le sud. Un détail géographique qui, à l’échelle eurasienne, pourrait bien peser lourd. Derrière les discours techniques sur le transport et les infrastructures, se croisent ambitions panturques, calculs atlantistes, inquiétudes arméniennes et iraniennes, et un bras de fer stratégique pour l’accès aux ressources.

Quand panturquisme…

Officiellement, le projet vise à fluidifier les échanges entre Bakou et le Nakhitchevan via le Syunik, région arménienne enclavée. Mais pour l’Azerbaïdjan et son allié turc, ce corridor — dit de Zanguezour — représente bien plus qu’une voie de communication. C’est une pierre supplémentaire dans un projet plus vaste de connexion turco-centrasiatique.

Depuis la reprise du Haut-Karabakh avec le soutien d’Ankara, Bakou se projette comme un carrefour régional, avec en ligne de mire le contrôle des flux énergétiques. Pour la Turquie, toujours dépendante à 90 % des importations pour son approvisionnement énergétique,…

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