Le territoire de l’OCS recouvre environ ¼ des réserves connues de pétrole, près de la moitié de celles de gaz naturel et de charbon, et 30 % de l’uranium mondial. Ainsi, au sein de l’OCS a été créé le « Club de l’énergie », un organe non-décisionnaire peu connu et qui est pourtant un acteur quasi-incontournable des politiques énergétiques asiatiques.
L’OCS à la source de consensus
L’idée d’établir un « Club de l’énergie » au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) aurait été initiée en décembre 2005 par Gulnara Karimova, fille du président ouzbek. Dès 2007, l’OCS officialise cette proposition, faisant du « Club de l’énergie » un organe juxta-souverain ayant pour objectif de coordonner les politiques énergétiques des États membres, d’optimiser l’utilisation des ressources et de promouvoir le développement des infrastructures dans ce secteur stratégique.
Cependant, des désaccords stratégiques mettent rapidement le Club à l’épreuve. Pour garantir sa sécurité énergétique, la Chine s’efforce de diversifier ses sources…