Les gouvernants du Niger, du Burkina Faso et du Mali reprochent à l’OIF « son mépris de leur souveraineté. » Dans une lettre adressée à leur homologue français, les trois ministres des Affaires étrangères expliquent que l’OIF « au lieu d’accompagner ces pays dans la réalisation des objectifs légitimes de leurs peuples, (...) s’est illustrée par l’application sélective de sanctions sur la base de considérations géopolitiques et le mépris pour leur souveraineté ».
« Manque de respect » pour leur souveraineté
L’OIF, créée en 1970 et basée à Paris, a pour mission de promouvoir « la langue française et la diversité culturelle et linguistique ainsi que de promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme, d’appuyer l’éducation et la recherche et de développer la coopération » dans les 93 pays membres. Cependant, la lettre des trois ministres qualifie cette organisation d’ « instrument politique téléguidé ». Il faut en effet se souvenir que l’OIF avait elle-même suspendu les trois pays après les coups d’État…