L’attaque israélo-américaine contre les dirigeants iraniens visait à décapiter l’État. Ce fut un échec. Loin de s’effondrer, l’Iran a resserré ses rangs, renforcé sa défense aérienne et consolidé son appareil sécuritaire. Mais la guerre ne s’est pas arrêtée là. Elle a simplement changé de forme.
Les séparatismes comme arme stratégique
Depuis, les provinces périphériques iraniennes sont en feu. À l’est, dans le Sistan-et-Baloutchistan, des groupes armés baloutches, comme Jaish al-Adl, multiplient les attaques contre les forces iraniennes. À l’ouest, dans le Kurdistan iranien, des factions séparatistes kurdes, soutenues depuis l’Irak, frappent les infrastructures militaires. Ces groupes, qualifiés de terroristes par Téhéran, sont soupçonnés d’être alimentés en armes, renseignements et logistique par des puissances étrangères.
Washington et Tel-Aviv, en échec sur le front militaire classique, misent désormais sur une guerre asymétrique, visant à épuiser l’Iran de l’intérieur. L’objectif : créer un climat d’instabilité permanent, forcer Téhéran à…