L’armée indienne insiste sur le caractère « ciblé et mesuré » de son opération, qui aurait évité les infrastructures militaires pakistanaises. Mais le Pakistan accuse l’Inde d’avoir violé son espace aérien à plusieurs reprises et revendique la destruction d’avions militaires. S’y ajoute une riposte par des tirs d’artillerie nourris sur plusieurs localités du Cachemire indien.
Frontières fermées, ciel bouclé
Côté indien, Narendra Modi a donné carte blanche à son armée et accuse Islamabad d’abriter les auteurs de l’attentat. Le Premier ministre affirme vouloir « tenir les coupables pour responsables » et déclare que toute nouvelle attaque terroriste recevra une réponse immédiate. Côté pakistanais, le gouvernement nie toute implication dans l’attentat, exige une enquête internationale et promet une « riposte décisive » en cas de nouvelle agression.
La crise dépasse le terrain militaire. L’Inde a suspendu les visas, fermé le poste-frontière de Wagah, rappelé ses diplomates et gelé les exportations d’eau vers le Pakistan. En retour, Islamabad ferme son espace aérien aux avions indiens et expulse plusieurs représentants de New Delhi. La guerre des nerfs s’installe aussi sur les…