Ce rassemblement, sous la présidence de l’Afrique du Sud, réunit des représentants de 42 pays et de nombreuses organisations autour du thème « Solidarité, Égalité, Durabilité ». L’impact des BRICS+ s’avère conséquent, non seulement dans l’établissement de l’agenda mais aussi dans la capacité du groupe à forger un consensus en dépit de l’opposition matérialisée par le boycott des États-Unis.
Le multilatéralisme se forge par l’absence des États-Unis
Une démonstration flagrante de cette nouvelle dynamique fut l’adoption d’une déclaration commune des dirigeants dès l’ouverture du sommet, une dérogation inhabituelle à la tradition du G20. Cette déclaration a été approuvée par une large majorité des membres sans la participation ni la signature des États-Unis, qui ont choisi de boycotter la réunion. Washington avait pourtant critiqué en amont l’idée même qu’une déclaration puisse être adoptée sans sa participation.
L’absence des États-Unis, ordonnée par le président Donald Trump, citait des allégations largement démenties selon lesquelles le gouvernement sud-africain persécutait sa minorité blanche. L’administration Trump avait également critiqué l’agenda sud-africain du G20 comme…