Dans un climat de tensions et de menaces persistantes, héritées du premier mandat de Donald Trump, cette démarche dépasse la simple posture diplomatique.
L’héritage explosif du premier mandat Trump
En 2018, Donald Trump acte le retrait des États-Unis du Plan d’action global commun (JCPOA), l’accord de 2015 qui encadrait le programme nucléaire iranien. Ce coup de force s’accompagne d’une politique de « pression maximale » : une avalanche de sanctions économiques conçues pour asphyxier l’économie iranienne et isoler Téhéran sur la scène internationale.
Mais au-delà de l’arsenal économique, l’administration Trump enchaîne les provocations militaires. Le 3 janvier 2020, l’assassinat du général Qassem Soleimani par une frappe de drone américaine en Irak marque un point de rupture. La riposte iranienne, sous forme d’attaques de missiles sur des bases américaines, scelle un climat de confrontation permanente.
Mais ce durcissement a eu l’effet inverse. Il a affaibli les courants…