La réaction de Rio ne s’est pas fait attendre. Lula a immédiatement rappelé que « le Brésil est un pays souverain avec des institutions indépendantes qui n’acceptera de tutorat de personne ».
Des arguments économiques… peu convaincants
Washington n’en est évidemment pas à son premier coup d’éclat. Les choses ne se sont pas tassées depuis l’annonce, en avril dernier, de 10 % de taxes à l’ensemble des pays du globe. Mais hormis pour la Chine et les quelques passes d’armes avec le Mexique et le Canada, jamais la Maison Blanche n’avait ciblé explicitement un pays de cette manière – pour des raisons qui ne relèvent pas d’une conception économique.
D. Trump avait d’ailleurs commencé par évoquer le « déficit commercial des États-Unis vis-à-vis du Brésil », ce qui reste son argument favori pour justifier ses guerres commerciales. Mais ça ne fonctionne pas avec le Brésil. Lula rappelle que « Les statistiques du gouvernement américain lui-même confirment un excédent de ce pays dans le commerce de biens et de services avec le Brésil d’un montant de 410 milliards de dollars au cours des 15 dernières années. »
Lula contre-attaque devant les BRICS+
Les échanges commerciaux entre les deux…