Cette hypothèse découle du mécontentement de Washington face à la position des dirigeants européens, et en particulier de Berlin, perçue comme trop belliciste vis-à-vis de Moscou. Alors que Trump milite pour un cessez-le-feu rapide et impute à Volodymyr Zelensky la poursuite des hostilités, plusieurs États membres de l’UE, soutenus par Londres, réaffirment leur engagement en faveur de Kiev. « Trump est en colère parce qu’ils semblent vouloir pousser à la guerre », confie une source proche du dossier.
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Au-delà du dossier ukrainien, cette annonce s’inscrit dans une critique plus large du président américain à l’égard de l’Allemagne, qu’il accuse depuis longtemps de ne pas investir suffisamment dans sa propre défense. La présence militaire américaine en Allemagne, qui comprend la base stratégique de Ramstein ainsi que des armes nucléaires, joue un rôle clé dans la posture de l’OTAN en Europe. Son éventuel démantèlement poserait de nouvelles questions sur la sécurité du continent.
Si aucune décision n’est encore actée, l’éventualité d’un repositionnement en Hongrie ou ailleurs en Europe de l’Est traduirait un…