Depuis le 6 mai, les agences de recouvrement mandatées par le ministère de l’Éducation peuvent à nouveau saisir les salaires des emprunteurs de prêts étudiants en défaut. Cette décision met fin à la suspension amorcée en 2020 au début de la pandémie. Elle touche immédiatement plus de cinq millions d’Américains, et pourrait en concerner jusqu’à dix millions si les dispositifs de soutien au remboursement sont supprimés comme prévu.
Une reprise brutale après cinq ans de pause
Alors que les taux d’intérêt et le coût de la vie pèsent sur les foyers modestes, les critiques se multiplient contre une politique jugée punitive. Le Student Borrower Protection Center dénonce une attaque directe contre les familles de travailleurs : « Cela va attiser les flammes du chaos économique », alerte son directeur Mike Pierce. La menace de saisie ne s’arrête pas aux salaires : les remboursements d’impôts et les chèques de Sécurité sociale pourraient également être captés.
Cette relance du recouvrement s’inscrit dans un…