Cette décision arrive après un échange entre Peña et Edmundo González, opposant au président vénézuélien Nicolás Maduro, dans lequel le Paraguay reconnaît implicitement González comme vainqueur des élections contestées du 28 juillet.
Une réaction ferme du Venezuela
Le gouvernement vénézuélien a ordonné le retrait immédiat de son personnel diplomatique du Paraguay, dénonçant des ingérences étrangères et rappelant des épisodes similaires liés au soutien occidental à l’opposition vénézuélienne, notamment le Groupe de Lima et Juan Guaidó.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a fustigé la « subordination » de la politique paraguayenne aux intérêts de puissances étrangères, accusées de saper la souveraineté et la démocratie. Le Venezuela justifie sa position en invoquant la Charte des Nations Unies et les principes d’autodétermination des peuples. Le gouvernement bolivarien a rejeté les « bouffonneries » qu’il attribue à une stratégie internationale visant à affaiblir son régime, réaffirmant son engagement pour la démocratie et la paix.