Ces responsables du ministère de la Justice travaillaient sous la direction du procureur spécial Jack Smith, à l’origine des deux affaires visant Trump : ses tentatives pour inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et la rétention de documents classifiés après son départ de la présidence.
Une vengeance assumée
Selon un responsable du département, ces fonctionnaires « ne sont pas dignes de confiance pour mettre fidèlement en œuvre le programme du Président ». Un argument qui fait bondir de nombreux observateurs, qui y voient une attaque directe contre l’indépendance judiciaire. Des vétérans du ministère, cités par le New York Times, dénoncent des « violations flagrantes » des lois protégeant les agents fédéraux.
L’annonce, révélée par Fox News, marque un tournant. Longtemps accusé d’instrumentaliser les institutions à son profit, Donald Trump franchit un nouveau cap en éliminant les figures à l’origine des enquêtes menées contre lui. Depuis des années, l’ancien président dénonce une « chasse aux sorcières » orchestrée par le ministère de la Justice. En limogeant ces procureurs, il semble répondre par une vengeance ouverte.
Certains experts redoutent une dérive…