Cette opération aurait été préparée par des groupes d’extrême droite et visait à attaquer le bâtiment diplomatique à l’aide d’explosifs dans la soirée du dimanche 5 octobre ou le lendemain. Le gouvernement vénézuélien dénonce une opération de type « faux drapeau », dans un contexte de tensions accrues avec les États-Unis. Si cette attaque avait abouti, elle aurait pu servir de prétexte pour justifier une intensification de l’agression militaire des États-Unis, actuellement déployés dans la mer des Caraïbes, au large des côtes vénézuéliennes.
Le gouvernement affirme détenir les noms de personnes impliquées, basées « aux États-Unis ». Ces informations n’ont pas été rendues publiques mais ont été transmises au gouvernement américain « par trois canaux différents », afin qu’il prenne les mesures nécessaires à l’encontre des personnes concernées et renforce la sécurité du bâtiment à Caracas.
Les États-Unis n’ont plus d’ambassade officiellement active au Venezuela depuis la rupture des relations diplomatiques en 2019. Toutefois, le bâtiment reste propriété du gouvernement américain, qui y maintient une présence diplomatique minimale. Le Venezuela a renforcé la sécurité aux abords du…