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Énergie

Le pétrole états-unien piégé par ses propres sanctions

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Mise à jour le 1er août 2025
Temps de lecture : 4 minutes

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Russie États-Unis Énergie

En visant la Russie, l’Iran et le Venezuela, Washington a affaibli ses propres marges de manœuvre énergétiques. Alors que la production plafonne et que la transition patine, la dépendance aux importations devient un talon d’Achille stratégique.

Avec 13,38 millions de barils de pétrole brut extraits chaque jour en juillet 2025, les États-Unis atteignent un sommet historique. Pourtant, ce niveau ne couvre que 65 à 70 % de la consommation nationale, estimée à plus de 20 Mb/j. Le reste doit être importé, dans un contexte où les fournisseurs traditionnels sont devenus inaccessibles… par choix stratégique.

La production américaine devrait atteindre un pic vers 2027, avant de décliner lentement. À long terme, elle pourrait tomber sous les 10 Mb/j. Sans réduction de la demande, la dépendance aux importations est appelée à croître, tout comme la vulnérabilité énergétique du pays.

Une stratégie de la sanction à double tranchant

En sanctionnant la Russie, l’Iran et le Venezuela, les États-Unis ont exclu du marché trois des plus grands producteurs mondiaux. Mais cette stratégie s’inscrit dans une logique ancienne : celle du contrôle indirect par le changement de régime. Washington a longtemps soutenu des gouvernements alliés — le Shah d’Iran jusqu’en 1979, des opposants…

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