À quelques jours du vote annuel de l’Assemblée générale des Nations unies sur la levée du blocus imposé à Cuba, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, a accusé Washington d’avoir lancé une campagne mondiale d’intimidation.
Pressions et mensonges de Washington
Selon lui, les États-Unis ont adressé à plusieurs gouvernements d’Amérique latine et d’Europe des lettres menaçant de sanctions commerciales et de restrictions de visas s’ils votaient en faveur de La Havane. Reuters a confirmé l’existence de directives diplomatiques invitant les ambassades américaines à « encourager un comportement électoral différent ».
Comme chaque année depuis 1992, Cuba présentera sa résolution demandant la fin de ce blocus économique, commercial et financier en vigueur depuis plus de soixante ans. L’an dernier, 187 pays avaient voté pour, seuls Washington et Tel-Aviv s’y étant opposés.
Pour justifier l’injustifiable, les États-Unis tentent désormais de présenter Cuba comme une « menace pour la paix mondiale ». « C’est…