Ce scrutin, le 32ᵉ organisé depuis 1999, s’est tenu dans un contexte de fortes tensions économiques, alimentées par le blocus imposé par les États-Unis, toujours en vigueur malgré son rejet par l’ONU et de nombreux pays du Sud. Washington maintient un régime de sanctions particulièrement sévère contre Caracas, visant notamment son industrie pétrolière, pilier de son économie.
Malgré cela, la participation de 36 partis politiques, dont au moins 23 issus de l’opposition, témoigne d’un processus électoral pluraliste. Si plusieurs figures de l’opposition radicale ont appelé au boycott ou dénoncé le cadre du scrutin, d’autres ont choisi de se présenter et de confronter leurs propositions à celles du camp chaviste.
Pour Nicolás Maduro, cette victoire confirme le soutien populaire au projet bolivarien, initié par Hugo Chávez et poursuivi depuis 2013 : « Nous avons démontré la force du chavisme et la stabilité de notre démocratie », a-t-il déclaré le soir des résultats.