Ces assauts législatifs constants, les renforcements permanents du blocus nécessitent, pour y résister, une capacité d’adaptation constante du peuple et du gouvernement cubain. Loin d’être un pays sclérosé ou figé comme les médias occidentaux aiment à le dépeindre en montrant des édifices abîmés et de vieilles voitures (conséquences du blocus qu’ils taisent la plupart du temps), Cuba est un pays en constante adaptation. Cette capacité d’adaptation va de l’échelle individuelle, avec l’expression très populaire à Cuba « hay que inventar » (il faut inventer) et souvent résumée en France par le terme de « système D ».
Contrer le blocus et enclencher un développement productif
L’adaptation permanente se répercute au niveau de l’organisation politique, dans les structures de quartier, mais aussi au niveau de l’État, avec une nouvelle Constitution adoptée en 2019 et une réforme constitutionnelle en 2022 à l’occasion de deux référendums. L’adaptation constante est une condition vitale face à l’acharnement de l’empire états-unien, elle est même devenue une exigence révolutionnaire assumée lors du discours du 1er mai 2000 de Fidel Castro « la Révolution c’est changer tout ce qui doit être…