La Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un prêt de 474,6 millions de dollars pour soutenir le Programme de gouvernance des infrastructures et de croissance verte (IGGGP) de l’Afrique du Sud. Ce programme ambitieux vise à accélérer la transition vers une économie bas-carbone, tout en renforçant les infrastructures énergétiques et de transport du pays.
Un appui stratégique à la transition énergétique
Ce financement s’inscrit dans la continuité d’un premier appui de 300 millions de dollars accordé en 2023. Il marque une nouvelle étape dans l’engagement de la BAD en faveur d’une transition énergétique juste, en ligne avec les objectifs climatiques internationaux. Le programme IGGGP repose sur trois piliers : la réforme du secteur de l’électricité, le soutien aux industries vertes et l’amélioration de l’efficacité du système de transport, notamment ferroviaire.
Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, a salué ce partenariat stratégique : « Grâce à votre soutien, notre gouvernement s’engage à mettre en œuvre des réformes cruciales dans les secteurs de l’énergie et des transports, tout en respectant nos engagements climatiques. »
La BAD, moteur d’une économie verte africaine
Au-delà du cas sud-africain, cette initiative illustre le rôle croissant de la BAD comme catalyseur du développement durable en Afrique. L’institution ne se contente pas de financer des projets : elle accompagne les États dans la mise en œuvre de réformes structurelles, favorise la création d’emplois verts et soutient l’innovation dans des secteurs d’avenir comme l’hydrogène vert ou les véhicules électriques.
Kennedy Mbekeani, directeur général de la BAD pour l’Afrique australe, résume cette ambition : « Cette approbation représente plus qu’un financement : c’est un modèle pour l’avenir énergétique de l’Afrique. »
En intégrant des subventions pour l’efficacité énergétique et la modernisation du rail, le programme sud-africain vise aussi à renforcer les connexions régionales et les chaînes logistiques, essentielles à l’intégration économique du continent.