Le jour de la fête nationale, le président Abdelmajid Tebboune a grâcié 6500 détenus, respectant ainsi une tradition de clémence présidentielle. Il a pour cela signé deux décrets d’aministie après avoir reçu l’avis du Conseil supérieur de la magistrature.
Contrairement aux attentes de son comité de soutien, l’écrivain Boualem Sansal ne fait pas partie de la liste des grâciés. Pas plus que le journaliste français Christophe Gleizes (dont on appris la condamnation par le tribunal de Tizi Ouzou, le 29 juin, à 7 ans de prison pour « apologie de terrorisme ».
Troisième personne qui a vainement attendu une grâce présidentielle : Mohamed Lamine Belghit, un universitaire algérien récemment condamné à cinq ans de prison ferme pour des propos jugés révisionnistes.
« De quoi se mêle la France ? »
Les mesures d’amnistie excluent en général les personnes condamnées pour des infractions majeures tels des actes de terrorisme, des crimes de sang, des agressions graves, de la corruption, des délits de change, des crimes informatiques, ou encore des atteintes aux institutions de l’État.
C’est précisément ce dernier fait que la justice algérienne reproche à Boualem Sansal. Il a été condamné en…