Mais malgré l’intérêt stratégique d’une telle diversification, le « basculement » africain reste encore mesuré : moins d’une soixantaine de banques y sont connectées, souvent de manière indirecte.
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Le jour où CIPS a dépassé SWIFT
Un système en expansion mondiale, mais encore marginal en Afrique
Créé en 2015 par la Banque populaire de Chine, le Cross-Border Interbank Payment System (CIPS) constitue l’infrastructure centrale de l’internationalisation du yuan. En 2025, il compte 176 participants directs et plus de 1 500 indirects dans 189 pays. Selon les chiffres officiels de mai et juillet 2025, seules 59 à 61 institutions africaines figurent parmi ces membres, soit environ 4 % du total mondial.
À quoi sert une infrastructure comme CIPS ?
Une infrastructure interbancaire, c’est un réseau qui permet aux banques du monde entier de s’échanger des fonds de manière sûre et standardisée. Elle assure la messagerie, la compensation et parfois le règlement des paiements transfrontaliers : en clair, c’est la « tuyauterie » du système financier mondial. Sans ces infrastructures, les transferts…