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Commerce

L’Afrique s’ouvre prudemment au système de paiement chinois CIPS

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Mise à jour le 3 novembre 2025
Temps de lecture : 5 minutes

Mots -clé

Chine BRICS Commerce Afrique

Sous l’impulsion de Pékin, le système de paiement interbancaire chinois CIPS gagne du terrain sur le continent africain. Plusieurs grandes institutions, dont la Standard Bank sud-africaine et l’Afreximbank, ont rejoint ce réseau destiné à faciliter les transactions en yuan.

Mais malgré l’intérêt stratégique d’une telle diversification, le « basculement » africain reste encore mesuré : moins d’une soixantaine de banques y sont connectées, souvent de manière indirecte.

Un système en expansion mondiale, mais encore marginal en Afrique

Créé en 2015 par la Banque populaire de Chine, le Cross-Border Interbank Payment System (CIPS) constitue l’infrastructure centrale de l’internationalisation du yuan. En 2025, il compte 176 participants directs et plus de 1 500 indirects dans 189 pays. Selon les chiffres officiels de mai et juillet 2025, seules 59 à 61 institutions africaines figurent parmi ces membres, soit environ 4 % du total mondial.

À quoi sert une infrastructure comme CIPS ?

Une infrastructure interbancaire, c’est un réseau qui permet aux banques du monde entier de s’échanger des fonds de manière sûre et standardisée. Elle assure la messagerie, la compensation et parfois le règlement des paiements transfrontaliers : en clair, c’est la « tuyauterie » du système financier mondial. Sans ces infrastructures, les transferts…

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