Cet écrivain franco-algérien, ardent défenseur de la République, propose une réflexion saisissante sur les défis posés par cette idéologie, qu’il qualifie de totalitaire, et sur les faiblesses des démocraties face à ce danger.
La laïcité, un principe à défendre coûte que coûte
Au cœur de l’ouvrage se trouve une défense vibrante de la laïcité, que Kamel Bencheikh considère comme le pilier de la démocratie et de la coexistence harmonieuse. Il s’insurge contre l’affaiblissement progressif de ce principe, en particulier dans les institutions éducatives, où l’autocensure face aux revendications identitaires gagne du terrain. Pour lui, cette érosion n’est rien de moins qu’un aveu de faiblesse des sociétés occidentales, prêtes à sacrifier leurs principes fondamentaux au nom d’une paix sociale illusoire.
L’auteur dénonce des compromis qu’il juge dangereux, notamment l’absence de soutien institutionnel envers les enseignants et le recul du discours républicain dans les espaces publics. Il critique également les failles des lois actuelles, comme celle de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, qu’il estime inadaptée face aux nouvelles formes de radicalisme religieux. Parmi les…