Il a récemment signé, dans Progressistes, un article sur les vertus pédagogiques des échecs. Il y rappelle leurs « bienfaits pour développer ces compétences indispensables que sont la prise de décision, la mémoire et l’imagination ». Les échecs se situent, selon lui, parmi les disciplines où la rigueur stimule l’esprit et où les enfants progressent vite ; à l’image des mathématiques, de l’informatique ou des langues.
Des municipalités qui montrent le chemin
Certains pays ont d’ailleurs fait ce choix stratégique. L’Arménie, rappelle-t-il, a inscrit les échecs dans sa politique éducative, convaincue de son apport à la réussite scolaire. La comparaison avec la France est rude. « Avant-dernière parmi les pays européens pour le niveau d’apprentissage des mathématiques, la France est championne dans le creusement des inégalités liées au sexe, à l’origine ethnique et à la classe sociale des élèves » déplore-t-il.
Pour mesurer ce que les échecs peuvent réellement changer, Taylan cite l’exemple de plusieurs municipalités. À Bonneuil-sur-Marne, le maire communiste Denis Öztorun a introduit les échecs dans les écoles primaires. « Un projet liant la ville et l’Éducation nationale, en…