Lors de l’assemblée générale du comité France-Cuba Lille Métropole, ce dimanche 23 mars à Villeneuve-d’Ascq, il a dressé aux membres de l’association la situation de l’île.
Pouvez-vous brosser un tableau général de la situation à Cuba ?
Ernesto González de la Torre : J’entends certains dire que Cuba vit une deuxième période spéciale [comme celle des années 90 après l’effondrement de l’URSS – ndlr]. La crise économique est très sérieuse. Les conséquences du covid sont lourdes. Le tourisme, qui est notre principale ressource économique, a plongé. Ce secteur a beaucoup de mal à retrouver le niveau d’avant covid. Par ailleurs, nous sommes confrontés à la hausse des prix du carburant, mais aussi à sa pénurie. Nous avons des besoins en matière alimentaire, il y a une pénurie des produits importés et une pénurie de médicaments. Et nous connaissons des problèmes sur le plan de l’énergie électrique. L’inflation est importante, les salaires sont dévalorisés. C’est la conséquence du blocus américain et des autres mesures coercitives imposées par les États-Unis
Cuba vient de subir une très importante panne d’électricité. C’est la quatrième depuis six mois.
E.G. : Tout à fait. Il y a eu 3…