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Billet d’humeur

Ma France « elle répond toujours du nom de Robespierre ! »

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Législatives 2024 Front populaire

Par Alcide Carton, Président de l’ARBR (Les amis de Robespierre)

Elle vient de nous le rappeler ce dimanche 7 juillet d’une élection précipitée.

Le peuple n’a pas voulu d’une France, défigurée, d’une France, bafouée, d’une France abandonnée aux appétits de l’extrême droite si chère aux patrons.

Notre France s’est voulue celle de l’honneur retrouvé, de l’exigence démocratique, de l’héritage de Robespierre et des Lumières : celle de la justice sociale, celle d’un peuple rassemblé et fort.

Notre peuple a posé une exigence à ses mandants  ; celle de la vérité, du courage et du respect, celle de la solidarité contre la division, celle enfin de s’entendre pour faire revivre la démocratie véritable.

Notre peuple attend de ses représentants l’exigence expresse de changer le logiciel politique. C’est le message adressé clairement au président de la République. La souveraineté réside dans la nation, à la chambre des députés et non pas dans les salons dorés de l’Élysée ni dans ceux du patronat.

Par leur courage, les partis politiques du Nouveau Front populaire ont été entendus. Le peuple leur a répondu. Les dirigeants macronistes ou centristes devraient l’avoir à l’esprit. Ils ont évité la déroute grâce aux électrices et électeurs de gauche qui leur ont permis d’être là et ainsi éviter le pire qui aurait pu advenir à notre pays sans leur esprit de responsabilité. Cela est vrai dans l’autre sens. Les dirigeants du Nouveau Front populaire l’ont compris et sont reconnaissants aux électeurs et électrices qui ne les avaient pas suivi mais qui ont su placer l’intérêt général, l’intérêt de la nation avant leurs intérêts partisans. Toute la société civile des syndicats et des associations l’attend.

C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente pas à pas et humblement. Le Peuple le commande urgemment. En finir avec les petites phrases qui font le buzz, les propos perfides qui divisent. Tenir devant les médias hostiles – et pour cause, ils appartiennent aux milliardaires – le langage de la vérité rien que la vérité dans le respect de chacune et chacun.

Une proportion importante de notre peuple, la partie des plus humbles et des plus délaissés, a pu se laisser séduire par les discours sirupeux du couple Bardella - Le Pen. Cette partie du peuple, abusée, trompée, manipulée, devra retenir toute l’attention de notre Front populaire majoritaire, mais aussi des autres partis républicains. Fini de faire « honte aux pauvres ». C’est pour cela que des mesures claires, porteuses d’espoir devront être prises très vite pour que les choses changent vraiment. Les « très très riches, les actionnaires et les groupes capitalistes , les médias aux ordres » résisteront pour que les choses changent, mais que tout reste comme avant. Pour que les choses changent, il faudra que ceux qui les attendent s’en mêlent et que, eux aussi, changent de logiciel. Le NFP dispose de tout le savoir-faire et l’intelligence de la société civile. Mobilisons-la. Rappelons-nous la leçon du Prince Salinas dans le Guépard. « Si le peuple s’en mêle alors les choses pourraient changer pour de bon ».

C’est bien là le langage de Robespierre. Pourquoi s’est-il battu jusqu’au sacrifice  ? Pour l’application concrète de la Déclaration des Droits aujourd’hui préambule de notre constitution, l’exercice de souveraineté populaire dans une constitution à la forme démocratique jamais égalée, enfin le droit pour chacun à une existence digne, celle tout simplement qui consiste à manger à sa faim, à penser l’avenir de ses enfants, à avoir un toit et à se cultiver.

Laissons alors à la poubelle les petites phrases qui font le buzz et font sourire les journalistes des plateaux et grincer des dents les historiens. Monsieur Glucksmann, vous n’aimez pas Robespierre et préférez sans doute les brissotins. C’est votre affaire. Laissons cela. Mais vos comparaisons aujourd’hui, bien inutiles dans le moment où nous sommes, n’ont aucun sens sinon continuer surfer sur des préjugés archaïques de deux cent cinquante ans, ce que le peuple aujourd’hui ne veut plus. Le Robespierre défenseur du peuple n’est ni celui de Mélenchon, ni celui de Copé, ni le vôtre. Mélenchon n’est pas, ne sera jamais Robespierre quoi que vous en pensiez. Jaurès voulait s’asseoir à ses côtés. Écoutez-le plutôt.

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