Dans son intervention, il eut ces mots en évoquant le rôle des communes dans notre pays : « les petites Républiques dans la grande ». Des communes, il en fut beaucoup question lors des débats au 107e Congrès des Maires de France. Le mandat 2020-2026 touche à sa fin. Nous nous souvenons tous des premiers temps, l’élection municipale, l’installation des nouveaux conseils bousculée par la pandémie.
Un début de mandat rendu compliqué par la flambée des prix de l’énergie, du coût des matériaux avec des communes en première ligne pour faire face, organiser la solidarité, créer les conditions de retour en classe des élèves après des semaines de confinement. Un moment difficile pour la cohésion des nouvelles équipes.
Dans un contexte national très chaotique, les maires semblent moins souffrir du désamour exprimé par l’opinion dans toutes les enquêtes. Il y eut un nombre très important de démissions dans ce mandat, près de 2200 maires ont quitté leurs fonctions depuis 2020. Un nombre jamais atteint !
Certes, les causes sont multiples. Complexité administrative, les effets des réseaux sociaux, contraintes budgétaires accrues…
Au-delà des propos élogieux des gouvernants, les élus locaux ont besoin de disposer de tous les moyens humains, financiers et techniques pour mener à bien tous les projets nécessaires au développement des communes et aux besoins de la population.
Par ailleurs, les collectivités réalisent encore 70% de l’investissement public en France et leur part de dette dans la dette publique globale oscille entre 8% et 9% depuis trois décennies ! Qui dit mieux ? Allô Bercy… Tocqueville disait : « Les institutions communales sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science, elles la mettent à la portée du peuple… »