Après des décennies de vassalité assumée, celles-ci se sentent trahies et abandonnées par leur suzerain. Leur boussole qui, toujours depuis 1945, indiquait l’Ouest, s’est affolée. Ils courent dans tous les sens ; se réunissent tous les jours ou presque pour se rassurer mutuellement.
Macron a pris leur tête s’affirmant comme « le garant » « de la paix et de la sécurité en Europe ». Mais plutôt qu’un bon berger, il ressemble au Joueur de flûte de Hamelin, attirant les enfants perdus de l’Atlantisme pour les emmener Dieu sait où.
S’il ne s’agissait pas de la guerre et de la paix, c’est-à-dire de la vie et de la mort, toute cette agitation serait parfaitement ridicule.
L’Europe a peut-être été tenue à distance des négociations sur la guerre en Ukraine. Mais qu’a-t-elle fait durant ces trois ans pour tenter d’y mettre fin ? Et, aujourd’hui même, est-ce vraiment la paix qui l’inspire ou poursuit-elle ses chimères imbéciles d’une victoire sur la Russie ? Trump, lui, l’a compris : la Russie a gagné.
Cependant, la normalisation des relations américano-russes – car pour l’heure, il ne s’agit que de cela – n’est pas encore la paix.
Interviewé par Guillaume Lancereau, pour Le Grand…