Le mouvement coopératif, qui vient de fêter ses 140 ans, pourrait-il en être une voie ?
Trois modèles existants
La Coopérative d’activité et d’emploi (CAE) propose un modèle d’entrepreneuriat salarié unique, qui permet de créer et de développer sa propre activité dans un cadre autonome, coopératif et sécurisé. Elle sort le travailleur de l’isolement dans lequel le capital l’exploite dans l’auto-entreprenariat ou la micro-entreprise.
La Scic (Société coopérative d’intérêt collectif) associe des personnes physiques ou morales autour d’un projet commun alliant efficacité économique, développement local et utilité sociale. Ce sont les statuts qui organisent le pouvoir démocratique et la gouvernance est déconnectée du poids en capital de ses sociétaires. Toutes les parties prenantes à l’activité de l’entreprise (fournisseurs, financeurs, usagers, collectivités locales, associations, etc.) peuvent être associées à la coopérative.
La Scop (Société coopérative et participative) est une société coopérative dont les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir y est exercé démocratiquement.
Les salariés détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si…