Des milliers de femmes, d’enfants, d’hommes sont morts ou mutilés à vie, un peuple est en train de se faire massacrer et les biens pensants tergiversent. Un peuple est privé d’eau, de nourriture, de soins, ils vivent dans l’angoisse permanente. Ce peuple est dans un étau, coincé d’un côté par le Hamas et de l’autre par l’extrême droite israélienne.
Ce n’est pas une guerre de religion
Le peuple palestinien, ce n’est pas le Hamas. Le peuple israélien, ce n’est pas Netanyahou et son gouvernement d’extrême droite. Ce conflit n’est pas celui qui oppose musulmans et juifs, c’est une guerre de territoire ; entre impérialisme et rêve d’un grand Israël par des fanatiques d’extrême droite.
Pendant ce temps-là, l’ONU, continuellement bloquée par les USA, nous pond encore et encore des résolutions qui ont le même effet que les discours de Macron : des gesticulations, du verbiage, des effets de manche.
À cause de ces blocages américains permanents, d’aucuns viennent à penser que l’institution n’est que brassage de vent, et que, comme la fricadelle, personne ne sait ce qu’il y a dedans, mais qu’on en mange. Sauf que la célèbre « saucisse » des Hauts-de-France a une utilité, elle.
Un génocide est en cours
Les chiffres sont alarmants, la situation sanitaire est catastrophique, une vie palestinienne ne pèse pas lourd face à d’autres. Nous sommes bien au-delà des 30 000 victimes annoncées quotidiennement.
Le propos ne vise pas à dédouaner les fanatiques du Hamas, mais regardons la situation et faisons grandir le rapport de force pour que cesse la barbarie. Si nous laissons faire, dans quelques années les Palestiniens seront les Indiens du Moyen-Orient, parqués dans des réserves. Pour l’heure, visiblement, le respect du droit international est à géométrie variable.
À quand un vrai soutien aux Palestiniens, en France, en Europe ?
Chaque vie Humaine est précieuse, toutes les guerres sont sales, chaque conflit piétine des innocents et brise des vies.
La France, l’Europe ont su accueillir des milliers d’Ukrainiens, toutes les mairies se sont parées du drapeau. Il est peut-être temps d’agir, pour permettre à des Palestiniens de souffler un peu, de lancer une vaste opération de solidarité et d’accueil. Faisons honneur aux valeurs de cette France qu’Aragon a su dépeindre si justement.
Le peuple palestinien ne doit pas être oublié et relégué au rang du fait divers ; c’est la construction de cette solidarité qui grandira le rapport de force. C’est en pesant concrètement sur le gouvernement israélien, en soutenant les voix qui s’élèvent là-bas comme ici, que nous ferons cesser la boucherie, pour trouver le chemin d’une paix juste et durable. La solidarité internationale, c’est la tendresse des peuples.