C’est un choix assumé. Un choix qui isole Israël, le place en rupture avec le droit international et le pousse vers un point de non-retour.
La stratégie du chaos, souvent présentée comme un levier géopolitique, n’est ici qu’un masque. Elle ne change pas les règles du jeu : elle révèle l’effondrement d’un mythe — celui d’un État pouvant exister durablement tout en niant les droits fondamentaux d’un peuple voisin, en poursuivant une colonisation sans fin, en bombardant des civils, et en dissimulant ses actes derrière une rhétorique sécuritaire. Ce n’est pas une stratégie de survie. C’est une mécanique de destruction.
Et c’est l’insupportable génocide en cours qui précipite cette chute. Il ne laisse plus de place au doute, ni à la neutralité.
Il oblige le monde à choisir
La Cisjordanie suit le même chemin. Pourtant, il n’y a pas de guerre ouverte. Pas de Hamas. Et pourtant, la même logique coloniale, brutale, suprémaciste, y gangrène le quotidien. Les colons armés attaquent des villages, profanent les lieux saints, brûlent les oliveraies. L’armée, elle, protège, couvre, participe.
Désormais, des colons fanatisés et surarmés s’en prennent même à l’armée israélienne, qu’ils accusent…