La trêve de 30 jours que l’Américain propose au Russe laisse pantois. Une trêve pour faire quoi ? Pourquoi 30 jours ? Et après ? On le répète à la fin de toutes les guerres : « le cessez-le-feu n’est pas la paix ».
Pour Vladimir Poutine, la question est : « Que faire ? ».
Rejeter la proposition, c’est se mettre à dos non seulement l’opinion publique mondiale, mais aussi celle de ses meilleurs amis et alliés, la Chine, les BRICS, quoiqu’ils entendent à la complexité de la situation. La marche vers la paix nécessite un cessez-le-feu, c’est évident.
Accepter la trêve sans le début d’un commencement de négociations sur le fond – fixation des nouvelles frontières, avance à l’Est de l’OTAN, démilitarisation et neutralité de l’Ukraine sécurité collective en Europe - c’est prendre à rebrousse-poil l’opinion russe et celle des plus proches du Kremlin qui ne veulent pas des nouvelles trahisons comme celles qu’Hollande et Merkel ont avouées à propos des accords de Minsk I et II.
Et que faire sur le terrain où les troupes russes avancent un peu partout, ont quasiment libéré la bande de territoire de l’Oblast de Koursk que les troupes de Zelensky occupaient depuis le mois d’août 2024 et ne…