Récemment, François Bayrou annonçait 50 milliards supplémentaires pour l’armement. Quelques jours plus tard, il faisait parvenir au président du HCFEA (Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge) un courrier par lequel il sollicitait ce Haut Conseil, comme d’autres organismes de consultation, afin de lui proposer des solutions qui permettraient à la Sécurité sociale de « réaliser des économies réelles et durables », et cela dès le budget 2026.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que Bayrou est prêt à sacrifier la santé et, plus généralement, la protection sociale dans son ensemble sur l’autel d’un surarmement qui ne peut que mener à l’aggravation des guerres existantes et à de nouveaux conflits armés.
Au vu de la situation où se trouvent aujourd’hui la santé et la protection sociale, cette lettre apparaît surréaliste. On nous demande de trouver des économies de l’ordre de plusieurs milliards alors que l’on manque de médecins, que nombre d’hôpitaux sont en déshérence et…