La France se résigne. Le gouvernement pour le moment accepte cette reddition. Peut-être sera-t-il bientôt contraint d’agir face à la colère du pays qui monte ? Et pendant ce temps, nos projets industriels piétinent, voire sont gelés, nos usines menacées, notre souveraineté énergétique bafouée.
Une trahison climatique et industrielle
L’hydrogène est un pilier de la transition : il permet de décarboner l’industrie, notamment dans la chimie et la sidérurgie, les transports lourds de la route, il promet des avancées dans l’aéronautique du futur, il réduit notre dépendance aux énergies fossiles.
Mais aujourd’hui, l’Union européenne recule. En effet, elle exclut l’hydrogène des scénarios 2040, et accepte que les règles du jeu soient dictées par Washington, alors que la Chine avance, elle, à grande vitesse : 2 millions de tonnes d’hydrogène vert produits, contre moins de 100 000 en Europe.
L’accord Von der Leyen-Trump n’est pas une erreur d’aiguillage. C’est la suite logique de la soumission de l’UE à l’impérialisme…