L’argument de sécurisation des paiements d’une part et la visibilité et le poids de l’euro vis-à-vis du dollar en ce début de guerre commerciale avec les USA sont mis en avant. En parallèle de ces arguments, la commission européenne regarde avec beaucoup d’intérêt les enquêtes sur le travail dissimulé en Europe.
— un Européen sur dix déclare avoir acheté, au cours de l’année écoulée, des biens ou des services susceptibles de provenir du travail non déclaré. Les biens ou services non déclarés les plus fréquemment achetés concernent les réparations et les rénovations à domicile ;
— un tiers des Européens connaissent quelqu’un qui travaille au noir ;
— la moitié des Européens estime que le risque d’être découvert par les autorités est faible.
Vous ne voyez toujours pas le trompe-l’œil qui se dessine ? C’est simple, à terme, supprimer l’argent liquide.
En effet, ce futur euro numérique se base sur une technologie « blockchain » quasi-identique à celle du Bitcoin. Cela veut dire qu’un échange d’argent numérique est sécurisé et tracé de bout-en-bout (de l’émetteur du paiement au récepteur), c’est-à-dire à l’opposé de l’argent…