« Dans une scène qui suscite stupéfaction et indignation, la tragédie du peuple palestinien dans la bande de Gaza se transforme en un spectacle direct, observé depuis des plateformes érigées à cet effet du côté israélien de la frontière. Ces plateformes, installées sur des collines surplombant Gaza, sont devenues une destination fréquentée par de nombreux Israéliens – civils, étudiants, voire des visiteurs étrangers – venus assister aux bombardements et à la destruction de Gaza, comme s’il s’agissait d’un "spectacle en direct" consommé visuellement, sans égard pour les victimes ni pour la souffrance derrière les images.
Alors que les Palestiniens vivent sous un déluge de frappes aériennes et de tirs d’artillerie, de l’autre côté de la frontière, des personnes observent la scène tout en sirotant leurs boissons, dans une indifférence choquante. Ces visiteurs ne viennent ni par empathie ni par souci des droits humains, mais par simple curiosité ou divertissement, soulevant ainsi de graves questions éthiques sur la conscience collective de la société israélienne à l’égard des Palestiniens ».
Ces lignes m’en ont rappelé d’autres. Celles de l’écrivain juif polonais Adolf Rudnicki,…