Selon l’Élysée, cet accord se projette « sur un horizon d’une dizaine d’années ». « Cet accord, a déclaré Macron, est la démonstration de la volonté française de mettre son excellence industrielle et technologique au service de l’Ukraine, et donc de l’Europe », « Je te remercie, Emmanuel, de cette aide efficace et pratique de la France », a répondu Zelensky.
Tout cela, y compris les pitreries à Villacoublay, relève d’un méchant gag. L’Ukraine n’a pas d’argent pour financer l’achat de ces avions, estimé entre 8 et 30 milliards d’euros, quant à la France, qui a le plus grand mal à boucler son budget 2026, elle ne le peut pas plus.
Et ce n’est pas tout : Dassault a déjà doublé ses capacités de production initiale pour porter la cadence à 4 appareils produits par mois pour faire face à 533 unités en commande ferme à l’export de la part de huit pays dont l’Inde. Difficile de substituer les hypothétiques commandes ukrainiennes à des clients qui paient.
Le mois dernier, l’Ukraine avait déjà signé une lettre d’intention en vue d’acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, là encore sans financement avéré.
Enfin, l’« horizon d’une dizaine d’années » est un autre gag : que…