Alors que les cotisations sociales sont présentées comme un « frein à la compétitivité », le gouvernement évite soigneusement de poser la question du partage des richesses. Les grandes entreprises, qui ont vu leurs profits exploser depuis la crise sanitaire, ne sont pas mises à contribution. Pas plus que les ultra-riches, dont les patrimoines atteignent des niveaux records.
Le piège de la « super CSG » et l’arnaque de l’Europe sociale
La CGT dénonce une « logique d’austérité déguisée », où l’on demande toujours plus aux salariés, sans jamais toucher aux dividendes ni aux niches fiscales. Le Medef, lui, réclame une baisse des « charges sociales » (cotisations sociales) et plus de flexibilité, tout en refusant toute hausse de la fiscalité sur le capital.
En réalité, le capital est épargné de toute contribution significative. Ni les revenus financiers, ni les plus-values, ni les dividendes massifs versés aux actionnaires ne sont sérieusement mis à contribution pour financer la solidarité nationale. Cette impunité fiscale est le grand tabou de la conférence.
Parmi les pistes évoquées, l’idée d’une « super CSG » revient avec insistance. Présentée comme une solution moderne et…