La contradiction fondamentale est qu’il y a suraccumulation du capital dans un contexte où la masse des capitaux accumulés pour se rentabiliser doit nécessairement exploiter davantage le travail vivant (exploitation des salariés à l’échelle mondiale) qui est le seul producteur de valeur et augmenter le travail mort (les machines et nouvelles technologies) qui lui ne crée pas de valeur nouvelle.
Il s’ensuit une baisse du taux de profit. Autrement dit si le capital veut obtenir un taux de profit au moins constant, il doit renforcer l’exploitation par divers moyens : c’est ce que Trump tente de faire en essayant de capter de la valeur non pas seulement par la seule intensification de l’exploitation des travailleurs dans son propre pays (travail des enfants) mais par le pillage des autres pays du monde par la force : c’est le stade impérialiste 2.0 du capitalisme.
Or, il peut toujours imposer ses droits de douane, il ne fait qu’accroître la contradiction mondiale du capital avec le travail qui va se traduire par une intensification générale de l’exploitation des travailleurs et une montée de la concurrence entre les nations.
Cette crise générale que va subir l’humanité existe depuis…