D’abord, les Jeux olympiques et paralympiques ont été comme une parenthèse qui a montré notre pays sous son meilleur visage. Ces Jeux, tant vilipendés avant d’avoir commencé, ont été marqués par des moments d’enthousiasme et de bonheur. La grande fête populaire a été au rendez-vous. Il s’est affirmé durant ces Jeux un besoin de fraternité partagé par le plus grand nombre. L’esprit était à la volonté et à l’affirmation d’être ensemble.
C’est ainsi que les polémiques incessantes contestant l’idée qu’Aya Nakamura puisse remettre à l’honneur une chanteuse méconnue des jeunes générations ont été oubliées dès la cérémonie d’ouverture. « Durant ces Jeux olympiques, écrivait Edgar Garcia dans une tribune, l’audace créative et réjouissante de la cérémonie d’ouverture et l’enthousiasme populaire qui a suivi infligent à mes yeux une défaite à l’extrême droite et ses croisés dans la guerre idéologique menée aujourd’hui ».
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Autre événement porteur d’espoir : la mise en service de l’EPR de Flamanville. Porteur d’espoir parce qu’il contribuera durant des décennies, les décennies décisives, disent les spécialistes, à la délivrance d’une électricité décarbonée dans notre pays. Certes, à cette occasion, les médias officiels (Radio France) ou officieux (Le Monde) ont rabâché les mots « retard » et « surcoût ».
Il faudrait plutôt utiliser les mots « avance », parce qu’avec Flamanville, la France pose des jalons pour une électricité décarbonée en 2050, conformément à ses engagements internationaux, et à « moindre coût » puisque l’électricité nucléaire allège la facture d’électricité, même avec les dépassements d’enveloppe.
D’ailleurs, les commentateurs mesquins qui brandissent ad nauseam les mots « retard » et « surcoût » ont-ils vraiment réfléchi à la logique qui préside à leurs reproches : il ne faudrait pas décarboner l’économie si c’est compliqué et si cela coûte cher ? Rien que pour les remettre à leur place, on devrait décerner la Légion d’honneur aux dizaines de milliers de salariés qui ont œuvré contre les vents et les marées politiciens à la conception et à la construction de l’EPR.
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Le seul hic est du côté de la gauche dominante qui n’a pas été en phase avec ces deux événements porteurs d’espoir. En effet, le chef du parti insoumis, qui domine encore aujourd’hui la gauche, avait d’une part dénoncé les JOP comme un grand projet inutile et s’est, d’autre part, opposé à l’EPR.
Une autre des incarnations de cette gauche avait déclaré préférer « les sorcières aux hommes qui construisent des EPR », oubliant au passage que des femmes participaient aussi à cette œuvre collective. Tant que la gauche sera incarnée par des gens qui ne sont pas en phase avec ce que la France est capable de faire de mieux, la droite et l’extrême droite n’ont pas trop de souci à se faire.
Que 2025 voit donc se fortifier une gauche en phase avec ces réalités, véritables signes d’espoir !
