Par Bernard Frédérick, journaliste honoraire à l’Humanité, correspondant à Moscou de 1986 à 1991.
Le président russe qui, cette année, préside les BRICS ou désormais BRICS+, qui a accueilli, en octobre à Kazan, les représentants de 36 pays, de 6 organisations internationales, dont le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, serait donc un « fasciste ». Et, quid de Xi Jinping, le président communiste de la Chine populaire, dont on sait les liens avec Vladimir Poutine ?
La russophobie est, aujourd’hui, partie intégrante de l’idéologie dominante dont on sait qu’elle est « toujours l’idéologie de la classe dominante ». Or la russophobie est un racisme. Un racisme comme un autre. De quoi se nourrit le racisme ? De la misère, de l’exploitation, qu’il camoufle, et de l’ignorance.
« La culture a une fonction critique, écrivait Paul Nizan. Le savoir a une valeur critique. Culture et savoir diminuent en tout homme qui les possède la possibilité d’être dupe des mots, d’être crédule aux mensonges. Cette lutte et le savoir augmentent en tout homme…