Hélène Badia, présidente de l’université des métiers du nucléaire, assure un « regain d’attractivité du nucléaire, qu’on ressent à la fois auprès des personnes en recherche d’emploi, mais aussi des jeunes en orientation », en atteste les 220.000 personnes employées dans le domaine.
Ce regain d’intérêt se voit depuis la création en 2021 de l’université des métiers du nucléaire, une association portée par 12 acteurs du secteur dans le but d’attirer, orienter et former au domaine. L’entité entame, avec France Travail, sa troisième semaine des métiers du nucléaire du 3 au 7 février 2025 sur le site Framatome du Creusot, en Saône-et-Loire. L’événement, ouvrant les portes des organismes de formation au public, « a attiré 8.000 personnes la première année, 16.000 la deuxième année » selon Hélène Badia.
Message plein d’espoir pour l’essor du nucléaire en France, l’INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires) annonce que l’effectif de ses promotions du diplôme d’ingénieur spécialisé en génie atomique a doublé en cinq ans, tandis que la…