Alors que la crise climatique et les tensions internationales bousculent les équilibres, la relance du nucléaire civil redevient une priorité nationale. Mais cette ambition ne peut réussir sans une vision planifiée, publique et souveraine.
C’est précisément ce que propose le Parti communiste français (PCF) avec la création d’un pôle public de l’énergie, capable d’unir filières, recherche et travailleurs autour d’un objectif commun : garantir la maîtrise nationale de l’énergie, dans un esprit de coopération internationale.
Dans cette perspective, le Kazakhstan apparaît comme un partenaire clé. Premier producteur mondial d’uranium, ce pays d’Asie centrale pourrait jouer un rôle stratégique dans une alliance industrielle et technologique durable avec la France.
Le Kazakhstan, cœur mondial de l’uranium
Avec 40 % de la production mondiale et près de 14 % des réserves connues, le Kazakhstan est aujourd’hui la première puissance mondiale de l’uranium.
Son modèle d’exploitation, basé sur la lixiviation in situ (ISR), combine efficacité économique et réduction de l’impact environnemental. Le pays a fait le choix d’une maîtrise publique de cette ressource stratégique, à travers son…