Cette opération, qui intervient lorsque le réacteur atteint 20 % de sa puissance, n’est que le début de la phase d’exploitation électrique.
Une montée en puissance progressive
Le couplage au réseau lance une série d’étapes techniques et administratives qui se poursuivront jusqu’à l’été 2025. Après avoir obtenu l’autorisation de mise en service de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en mai dernier, EDF a procédé au chargement des 241 assemblages de combustible dans la cuve du réacteur en septembre, suivi d’une première divergence le 2 septembre 2024, signant le déclenchement de la réaction nucléaire.
Après le couplage, le réacteur montera en puissance par paliers, chaque seuil étant validé par l’ASN. Les autorisations interviendront aux niveaux de 25 %, 60 % et enfin 80 %. D’ici à l’été prochain, Flamanville devrait atteindre sa pleine capacité de production à 100 %, marquant le début de sa phase d’exploitation industrielle.
Malgré tout, certains travaux restent en suspens. En 2026, le réacteur sera arrêté pour sa première visite de maintenance, appelée VC1, qui permettra à la fois de remplacer le couvercle de la cuve – affecté par une anomalie détectée en 2014 – et de recharger…