La PPE est l’outil central de pilotage de la politique énergétique française : elle fixe, pour chaque filière – nucléaire, renouvelables, gaz, chaleur, mobilité – les volumes de production et de consommation visés, les rythmes d’investissement et les trajectoires de réduction de la part des énergies fossiles (de 60% à 30% d’ici 2035).
La PPE3 doit entériner la relance de la filière nucléaire française
Dans le projet publié par le gouvernement cet été (amendé par rapport à la version mise en consultation au printemps), on trouve notamment : pour le nucléaire, le maintien de 56-57 réacteurs et une production d’environ 360 TWh à horizon 2035 avec le lancement de 6 nouveaux EPR2 ; pour le photovoltaïque, un objectif de 54 GW en 2030 (au lieu de 60 GW) et entre 65-90 GW en 2035 ; pour l’éolien terrestre : 33-35 GW en 2030, 40-45 GW en 2035 ; pour l’éolien en mer : 4 GW en 2030, 18 GW en 2035.
Elle prévoit une montée en puissance des filières chaleur renouvelable, biogaz, hydrogène et une dimension « flexibilité » renforcée (stockage, gestion de la demande). Le texte gouvernemental prévoit également un renforcement de l’électrification des usages via des investissements d’Enedis…