Bien sûr, cette coopération s’inscrit aussi dans un paysage où l’équilibre penche désormais du côté de Pékin. Les déclarations conjointes publiées à l’issue de la rencontre rappellent l’importance du nucléaire dans la lutte contre le réchauffement et la sécurité énergétique, mais elles disent surtout autre chose. La Chine ne se contente plus de construire des centrales. Elle structure la filière mondiale mais ne compte pas se couper du savoir-faire français. Win-Win.
Innovation, chaînes de valeur et nouveaux terrains de jeu
Les deux pays saluent leurs collaborations historiques mais ce sont les domaines d’avenir qui retiennent l’attention. Réacteurs de troisième génération, prolongation de durée de vie des centrales, démantèlement, gestion des déchets, autant de sujets sur lesquels Pékin avance vite et où la France cherche à maintenir son rang. Signe des temps, les discussions portent désormais sur l’innovation et les chaînes de valeur, pas sur de simples échanges d’expérience.
L’essor des petits réacteurs modulaires, la digitalisation et…