Énergie

À l’abri des projecteurs médiatiques, Pékin pose les jalons d’une révolution énergétique silencieuse. Avec le thorium, la Chine espère non seulement sécuriser son mix énergétique, mais aussi imposer une nouvelle forme de diplomatie atomique, décarbonée et non militaire.

Face à l’urgence climatique et à la nécessaire réindustrialisation du pays, la France redécouvre l’importance de sa filière nucléaire. Mais derrière les annonces de relance, une question cruciale inquiète. Comment garantir notre souveraineté énergétique sur le long terme alors que l’accès à l’uranium tend vers ses limites ? Rencontre avec Amar Bellal, directeur de la revue Progressistes et responsable de la question au sein du Parti communiste français.

Le thorium bouleverse les équilibres géopolitiques de l’énergie nucléaire. Inapte à la prolifération militaire, disponible partout dans le monde, et utilisable dans des réacteurs décentralisés, il offre de nouvelles possibilités en matière de sécurité, d’approvisionnement et d’indépendance énergétique.

Depuis deux siècles, le thorium est resté un élément discret de l'histoire de l'énergie nucléaire. Pourtant, ses propriétés uniques – abondance, sûreté, faible radioactivité – pourraient aujourd'hui en faire la clé d’une révolution énergétique mondiale.

Face à une demande hésitante et des prix en berne, l’OPEP+ annonce une hausse de sa production. Une décision offensive qui vise directement la rentabilité du pétrole non conventionnel américain, et intensifie la bataille pour le contrôle du marché mondial.