Certaines zones n’ont pas vu une goutte de pluie depuis plus de huit mois. Alors les sols sont secs, les rivières aussi, les barrages se vident et l’économie locale est en souffrance. Douze des quatorze plus grandes villes du Guangxi sont touchées.
Une économie mise à mal
À Xincheng, comté de la ville de Laibin, 55 rivières sur 56 sont à sec. À Mashan, près de la capitale provinciale Nanning, les précipitations depuis septembre n’ont pas dépassé 188 mm, un record de sécheresse depuis 1957 vu que cette région subit en moyenne 1300 mm de précipitations annuelles. Même les puits les plus profonds, parfois creusés à 100 mètres, ne parviennent plus à extraire une goutte d’eau.
La sécheresse a déjà engendré des pertes économiques directes estimées à 210 millions de yuans, soit 25 millions d’euros. Dans cette région majoritairement rurale et peu industrialisée, ces chiffres sont lourds de conséquences. Le Guangxi, surnommé « le pot de sucre de la Chine » en raison de sa production massive de canne à sucre (60 % de la production…